Migraine et absentéisme
Nos ressources
11% des gens, au moins, seraient atteints de migraine. C’est une cause de souffrance au travail et d’absence très importante et ignorée. Selon la Société Suisse pour l’étude des Céphalées: «En Suisse, près d’un million de personnes souffre de migraines, d’où l’importance économique majeure de cette pathologie. Les coûts de cette affection sont évalués à 500 millions de francs par an. Alors qu’on estime à environ 100 millions les coûts directement liés à la prise en charge médicale et aux traitements médicamenteux, les coûts indirects résultant de l’incapacité partielle ou totale de travail sont considérables.».
Beaucoup de ces personnes ne savent pas qu’elles ont une pathologie connue et savent encore moins comment y faire face, surtout dans le contexte du travail. Dr. Christian Meyer (Société Suisse des Céphalées), atteste: «C’est un fait que les personnes souffrant de migraine préfèrent ne rien dire, plutôt que d’avouer à leur patron et leurs collègues de travail qu’ils souffrent régulièrement de migraines. C’est aussi un fait que personne n’arrive à poursuivre son travail avec la même énergie au cours d’une crise. La concentration diminue, le risque d’erreurs augmente, la vitesse d’exécution diminue.».
Nous recommandons aux employeur·euse·s de communiquer sur ce sujet et d’être proactif·ve·s pour faire de la prévention d’absence, rassurer les personnes concernées et leur permettre de parler de leur souci. «Nous devons considérer qu’un employé sur cinq souffre de migraines. De ce fait, cette affection et ses répercussions devraient être sujet de discussion dans les entreprises. L’information permet de clarifier les choses. En plus, elle met à disposition les connaissances nécessaires, non pas pour donner de bons conseils, mais pour compatir avec le collègue atteint. La discussion ouverte entre l’employé atteint et son supérieur doit permettre de trouver des solutions. Une question importante concerne les mesures permettant de compenser les fluctuations de l’efficacité et les absences.» explique le Dr. Meyer.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la Société Suisse des Céphalées.
Et pour recevoir de l’aide, découvrez l’application Migraine Buddy.