Le trio magique: durabilité, agilité et innovation
A l’occasion de nos 10 ans, nous avons convié nos clients et partenaires à une après-midi de réflexion sur 3 thèmes qui nous sont chers: la durabilité, l’agilité et l’innovation. Ateliers, Power speeches et tables rondes ont ponctué cette demi-journée particulièrement riche d’enseignements.
Une synthèse des différents ateliers et les vidéos des power speeches vous sont proposés sur cette page.
Durabilité avec B Lab et Jean-Pierre Danthine
Lors de l’atelier sur la durabilité animé par Elisabeth Pfund de chez B Lab, les échanges entre les participants ont démontré à quel point les enjeux de la transition diffèrent en fonction du domaine d’activité de l’entreprise et de son business model. La difficulté pour les entreprises de savoir par où commencer et le défi d’allouer des ressources dédiées à aller vers davantage de durabilité ont également été mis en lumière par les échanges. La nécessité d’être capable de mesurer ses actions en la matière, de consacrer des ressources à cette transition sans concentrer tout l’effort sur une seule personne dans l’entreprise, ont également été relevés.
Enfin, la question a été soulevée de savoir comment articuler les 5 axes de la certification B Corp – environnement, collaborateurs, collectivité, clients et gouvernance – pour élaborer une stratégie globale et cohérente, basée sur des objectifs forts?
Dans une deuxième partie de l’atelier, les participant·e·s se sont penché·e·s sur un canevas utile pour structurer une stratégie et ont travaillé à un cas pratique par groupe: « Comment décarboner le 50% de l’assiette moyenne d’un restaurant d’ici 2025? »
Innovation avec Deeplink
Pour introduire le thème de l’innovation, Jérôme Berthier de Deeplink, a rappelé les 4 tâches actuellement maîtrisées par l’IA:
- Speech processing: Le traitement de la parole qui ne se soucie pas du contenu mais qui permet par exemple de reconnaître une empreinte vocale unique ou de convertir une voix en texte.
- Language processing: À savoir, le traitement du langage naturel, ou la capacité d’un programme informatique à comprendre le langage humain, qui inclut la génération du langage naturel, dont Chat GPT est l’exemple le plus connu.
- Computer Vision: La capacité d’une intelligence artificielle de détecter et de comparer des objets.
- Robotic: La capacité des robots de bouger et de se déplacer.
Les participant·e·s ont ensuite réfléchi, en groupe, à la manière dont l’IA pourrait résoudre des problèmes dans leur entreprise respective. Ces échanges pragmatiques ont permis d’amorcer cette réflexion qui doit être menée dans chaque organisation.
Agilité avec la FABLAG et Isabelle Chappuis
L’atelier mené par la Fabrique de l’agilité a débuté par une question aussi terre à terre que pertinente: pourquoi est-il nécessaire de développer l’agilité en entreprise? Eh bien parce que cela répond à la fois aux besoins de s’adapter à notre environnement mouvant (fait de volatilité, d’incertitude, de complexité et d’ambiguïté), aussi bien qu’à un besoin plus individuel d’autonomie et de sens.
Manon Peterman a ensuite relevé les 4 portes d’entrée qui mènent à l’agilité:
- L’agilité stratégique ou l’adaptation des modes de production aux évolutions du marché.
- L’agilité opérationnelle dont la méthode SCRUM de gestion de projet est un exemple connu et qui se joue principalement au niveau des équipes. Elle permet une collaboration efficace entre et au sein des équipes qui doivent rendre des solutions complexes.
- La gouvernance agile qui se base sur un changement culturel et doit permettre à l’organisation tout entière d’être réactive à son environnement.
- L’agilité de l’organisation du travail qui tend à une flexibilité organisationnelle (management participatif, équipes collaboratives, etc.) aussi bien qu’à une flexibilité spatio-temporelle (espaces de travail partagés et travail à distance), basée sur les technologies digitales.
Des exercices interactifs réalisés en duo ont ensuite permis de mettre en lumière la manière dont notre environnement et sa culture conditionnent nos comportements. Une preuve de plus, s’il en fallait, qu’un environnement collaboratif et non compétitif modifie pour le mieux nos comportements et nos intentions. Cet exercice a également permis de mettre en lumière la nécessité de s’ouvrir à son monde intérieur lorsque l’on évolue dans un tel environnement en identifiant ses ressentis, ses croyances et les situations dans lesquelles son ego s’exprime. Enfin, la manière de mettre en œuvre un mouvement culturel a été abordée: en bref, il s’agit de commencer par identifier les ressentis, les élans et les freins pour ensuite seulement répondre à «qu’est-ce qu’on fait et comment?».